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jeudi 14 mars 2019

10 ans déjà !!!!

Des mots roses et des mots bleus pour Alain Bashung

Pour les dix ans de la mort du chanteur, ses paroliers Boris Bergman et Jean Fauque évoquent sa personnalité mystérieuse et son œuvre à la beauté chaotique.  

Dix ans après sa mort, le 14 mars 2009, l’écho d’Alain Bashung résonne encore dans le paysage musical français, si fort que le chanteur a été récompensé, le 8 février, d’une treizième Victoire de la musique (pour l’album de chansons) avec le disque posthume En amont. En 2005, les gens du métier avaient élu son chef-d’œuvre Fantaisie militaire (1998) meilleur album français des vingt précédentes années, sans qu’aucune parution, depuis, ne lui conteste sa superbe.

L’image du « soldat sans joie » reposant sur un lit de nénuphars est devenue culte, au point que Stephan Eicher vient de la pasticher sur la pochette de son nouveau disque.


La mémoire de Bashung est aujourd’hui saluée par la publication d’Immortel, une intégrale de ses enregistrements en studio. Elle offre l’occasion de revenir sur cette œuvre unique, riche de références musicales et affranchie de tout dogme, en compagnie des deux hommes de mots qui furent les principaux collaborateurs du chanteur, Boris Bergman (de 1977 à 1989) et Jean Fauque (de 1989 à 2002). Le premier est lié au rock’n’roll que symbolisent les tubes Gaby oh ! Gaby et Vertige de l’amour, le second à une tentation poétique et symphonique, plus chanson française, qui donnera Fantaisie militaire et L’Imprudence. Des mots roses et des mots bleus, comme deux périodes picturales.

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