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dimanche 4 août 2019

Si vous me connaissez bien, vous vous doutez bien que j'allais vous en parler ...........

Vendredi en fin d'aprèm, y'a un mec qui s'est tué au boulot. Bon c'est vrai, je vous parle pas de tous les pauvres types qui meurent au taf, mais lui, il est mort en faisant le job que je respecte le plus au monde........
Je vais pas vous (ré)écrire l'accident ou mettre sa tronche en photo, les médias l'ont déjà tous faits; non moi je vais faire 2/3 lignes sur l'appareil qu'il pilotait, un avion assez méconnu, par rapport au grand frère le Pélican.
Conçu au départ comme un avion de lutte anti sous-marins, le Tracker a été abandonné par l'armée en 1976 et transformé en avion de lutte anti-incendie. Il s'agit d'un appareil monopilote auquel on accède par le toit et qui ne possède pas de siège éjectable. "Son nom de guerre" est le Grumman S2F Tracker.  A l'époque (1958) de l'US Navy, le Tracker, dont la soute à torpilles est devenue réservoir à liquide, était équipé de deux moteurs Wright en étoile. Ils ont été remplacés par des turbines Pratt & Whitney PT6A plus souples et consommant du kérosène universellement distribué, contrairement à l'essence avion.
 En France, les pilotes de Tracker sont généralement d’anciens pilotes de chasse Les missions du Tracker s’effectuent à deux appareils en simultané, pour des premières interventions lors des départs de feu ou le largage de produit retardant.
 La sécurité civile possède une dizaine d'appareils de ce type, achetés dans les années 80. Ils peuvent emporter 3 tonnes d'eau ou de produits retardants et peuvent atteindre une vitesse de pointe de 400 km/h. Ces avions de conception ancienne auraient dû être retirés du service en 2008, mais un programme de révision technique de grande ampleur a été lancé afin de les maintenir en activité jusqu'en 2020.

 L'avion bombardier d'eau qui s'est crashé appartenait à la flotte de lutte contre les incendies de la sécurité civile, basée à Garons depuis son départ de Marignane en 2017. Il s'agit de l'appareil T22 aux commandes desquelles se trouvait Franck Chesneau, un pilote expérimenté.

Après avoir volé pendant plusieurs années sur «Mirage 2000», cet ancien militaire s'était mis aux services des sapeurs pompiers des Bouches du Rhône, et pilotait un Canadair, jusqu'en janvier dernier. Depuis, il était devenu formateur, « expert » dans les moyens aériens, au centre de formation de Velaux…..
RIP M’sieur 

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